Des séances de planting d'arbres ont ponctué les journées du planteur Palmci 2024. (Ph: Dr)
Des séances de planting d'arbres ont ponctué les journées du planteur Palmci 2024. (Ph: Dr)
"L’As de la palme 2024": Les planteurs de palmier à huile confirment leur engagement pour la norme EUDR
La 6e édition de "l'As de la palme" s'est tenue les 20 et 21 septembre, à Divo.
La ville de Divo, chef-lieu de la région du Lôh-Djiboua, a abrité les 20 et 21 septembre 2024, la Journée du planteur Palmci dénommée « L’As de la palme », qui en était à la 6e édition. L’objectif de cet événement est de renforcer la sensibilisation auprès des acteurs de la chaîne de valeur huile de palme pour une application des pratiques protectrices de la forêt.
Le thème choisi cette année était : « EUDR, défis et opportunités dans la chaîne de valeur agricole : cas du palmier à huile ». Il s’agissait pour les dizaines de milliers de planteurs de palmier à huile en Côte d’Ivoire de confirmer leur engagement pour la norme européenne EUDR. Cette norme est une règlementation de l’Union européenne visant à lutter contre la déforestation à l’échelle mondiale.
Elle stipule qu’à partir du 1er janvier 2025, les produits comme l’huile de palme, le soja, les bovins, le cacao, le café et le caoutchouc, ne pourront être mis sur le marché de l’Union européenne ou exportés à partir de l’Ue que s’ils sont exempts de déforestation ou produits conformément à la législation en vigueur du pays de production, notamment sur les conditions de travail et le respect des communautés, ou encore s’ils sont accompagnés d’une déclaration de diligence.
En effet, premier pays africain exportateur d’huile de palme et 2e producteur après le Nigeria, la Côte d’Ivoire, leader dans la production et l’exportation de plusieurs autres produits de rente, doit relever le défi de l’application de cette réglementation de l’Ue. Non seulement pour des raisons économiques mais aussi écologiques.
Pour Gérôme Tokpa, directeur régional de la Fondation Earthworm, panéliste lors des journées, l’EUDR a une importance capitale et engageante. « L’EUDR nous montre l'importance de faire attention à notre environnement, au peu de forêts qui nous restent et nous incite à nous engager résolument pour le reboisement », a-t-il expliqué.
Engagée dans la formation sur l’agroforesterie et le reboisement, cette fondation, a-t-il ajouté, a contribué par son expertise à poser les jalons pour relever le défi d’une commercialisation de matières premières sans déforestation.
Gérôme Tokpa a profité de l’occasion pour partager quelques solutions aux industriels, aux planteurs et à l’ensemble des filières agricoles. Il s’agit, entre autres, de l’approche dite « l’approche paysage » et d’un programme d’accompagnement pour la diversification des revenus.
Cette édition 2024 de l’As de la palme a été marquée par mobilisation collective pour planter plusieurs arbres en plus de la sensibilisation EUDR aux défis environnementaux à relever ensemble pour l’amélioration des revenus des planteurs et la prospérité durable de la Côte d’Ivoire.
Elle stipule qu’à partir du 1er janvier 2025, les produits comme l’huile de palme, le soja, les bovins, le cacao, le café et le caoutchouc, ne pourront être mis sur le marché de l’Union européenne ou exportés à partir de l’Ue que s’ils sont exempts de déforestation ou produits conformément à la législation en vigueur du pays de production, notamment sur les conditions de travail et le respect des communautés, ou encore s’ils sont accompagnés d’une déclaration de diligence.
En effet, premier pays africain exportateur d’huile de palme et 2e producteur après le Nigeria, la Côte d’Ivoire, leader dans la production et l’exportation de plusieurs autres produits de rente, doit relever le défi de l’application de cette réglementation de l’Ue. Non seulement pour des raisons économiques mais aussi écologiques.
Pour Gérôme Tokpa, directeur régional de la Fondation Earthworm, panéliste lors des journées, l’EUDR a une importance capitale et engageante. « L’EUDR nous montre l'importance de faire attention à notre environnement, au peu de forêts qui nous restent et nous incite à nous engager résolument pour le reboisement », a-t-il expliqué.
Engagée dans la formation sur l’agroforesterie et le reboisement, cette fondation, a-t-il ajouté, a contribué par son expertise à poser les jalons pour relever le défi d’une commercialisation de matières premières sans déforestation.
Gérôme Tokpa a profité de l’occasion pour partager quelques solutions aux industriels, aux planteurs et à l’ensemble des filières agricoles. Il s’agit, entre autres, de l’approche dite « l’approche paysage » et d’un programme d’accompagnement pour la diversification des revenus.
Cette édition 2024 de l’As de la palme a été marquée par mobilisation collective pour planter plusieurs arbres en plus de la sensibilisation EUDR aux défis environnementaux à relever ensemble pour l’amélioration des revenus des planteurs et la prospérité durable de la Côte d’Ivoire.