Les acteurs de la société civile ont été instruits sur l'Epu. (Photo Bavane)
Droits de l'homme: Conférence de lancement du projet de monitoring citoyen et d’évaluation de la Côte d’Ivoire à l’Epu
Le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (Lidho), l’Observatoire ivoirien des droits de l’homme (Oidh) et l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjf) sont mis ensemble pour promouvoir le projet de monitoring citoyen et d’évaluation de la Côte d’Ivoire à l’Examen périodique universel (Epu) dont la 47e session va se tenir fin novembre à Genève en Suisse.
A cet effet, ces associations de la société civile ont organisé une conférence de lancement dudit projet au siège de la Fondation Friedrich Naumann sis à Cocody-Danga, le 1er octobre 2024.
L’Epu, il faut le signifier est un mécanisme de défense des droits de l’homme créé par la Résolution 60/251 de l'Ong de l’Onu du 15 mars 2006 et qui est mise en place par la résolution 5/1 du Conseil des droits du 18 juin 2007.
L’Epu a pour objectif d’améliorer la situation des droits de l’homme sur le terrain et partager les meilleures pratiques entre les parties prenantes. Dans le but donc de vulgariser l’Epu au sein de la population, Eric Aimé Sémien de l’Oidh et ses trois autres camarades des associations sœurs se sont évertués à présenter et expliquer l’Epu au cours de la rencontre qui a réuni la presse, acteurs du droit et de la société civile.
« Nous sommes effectivement ravis de pouvoir participer et contribuer finalement à promouvoir ce projet de monitoring citoyen et d’évaluation de la Côte d’Ivoire à L’Epu », a déclaré Eric Aimé Sémien. Qui a indiqué que la Côte d'Ivoire sera soumise à l'Examen périodique universel.
« L’information vient d'être portée dans le cadre de sa 40e session de la Commission des droits de l'homme à Genève. La rencontre va se tenir au Palais des Nations fin novembre 2024, et c'est important de préparer cet examen. C'est donc pour nous un moment opportun de faire un bilan ensemble », a-t-il appuyé.
Et d’ajouter qu’il est important que le gouvernement et la société civile fassent ensemble un bilan et le partage si possible avec la population ivoirienne. « Aussi, c'est instruire les populations sur les précédents cycles et des engagements pris. C'est également le moment peut-être de prendre un peu de recul en réfléchissant sur les enjeux de ce nouveau passage à l'Epu, et c'est dans ce contexte effectivement qu'on est réuni aujourd'hui », a-t-il mentionné.
Laurent Beauno, directeur du service de coopération à l’ambassade de France en Côte d'Ivoire, a indiqué que c’est également important de faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes de la société ivoirienne. C’est sur un sujet d'importance capitale pour une démocratie, la situation des droits de l'homme.
Marcel Kouadio, sous-directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice et des Droits de l’homme, à son tour, a exprimé sa gratitude aux acteurs de la société civile pour cette rencontre. « Je vous remercie de vulgariser et de faire descendre l'Epu dans la société. Les gens ne savent pas l'importance de l'Epu, la capacité qu'il a », a-t-il relevé, avant de citer quelques engagements pris par le gouvernement ivoirien dans l’amélioration des droits de l’homme.
L’Epu, il faut le signifier est un mécanisme de défense des droits de l’homme créé par la Résolution 60/251 de l'Ong de l’Onu du 15 mars 2006 et qui est mise en place par la résolution 5/1 du Conseil des droits du 18 juin 2007.
L’Epu a pour objectif d’améliorer la situation des droits de l’homme sur le terrain et partager les meilleures pratiques entre les parties prenantes. Dans le but donc de vulgariser l’Epu au sein de la population, Eric Aimé Sémien de l’Oidh et ses trois autres camarades des associations sœurs se sont évertués à présenter et expliquer l’Epu au cours de la rencontre qui a réuni la presse, acteurs du droit et de la société civile.
« Nous sommes effectivement ravis de pouvoir participer et contribuer finalement à promouvoir ce projet de monitoring citoyen et d’évaluation de la Côte d’Ivoire à L’Epu », a déclaré Eric Aimé Sémien. Qui a indiqué que la Côte d'Ivoire sera soumise à l'Examen périodique universel.
« L’information vient d'être portée dans le cadre de sa 40e session de la Commission des droits de l'homme à Genève. La rencontre va se tenir au Palais des Nations fin novembre 2024, et c'est important de préparer cet examen. C'est donc pour nous un moment opportun de faire un bilan ensemble », a-t-il appuyé.
Et d’ajouter qu’il est important que le gouvernement et la société civile fassent ensemble un bilan et le partage si possible avec la population ivoirienne. « Aussi, c'est instruire les populations sur les précédents cycles et des engagements pris. C'est également le moment peut-être de prendre un peu de recul en réfléchissant sur les enjeux de ce nouveau passage à l'Epu, et c'est dans ce contexte effectivement qu'on est réuni aujourd'hui », a-t-il mentionné.
Laurent Beauno, directeur du service de coopération à l’ambassade de France en Côte d'Ivoire, a indiqué que c’est également important de faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes de la société ivoirienne. C’est sur un sujet d'importance capitale pour une démocratie, la situation des droits de l'homme.
Marcel Kouadio, sous-directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice et des Droits de l’homme, à son tour, a exprimé sa gratitude aux acteurs de la société civile pour cette rencontre. « Je vous remercie de vulgariser et de faire descendre l'Epu dans la société. Les gens ne savent pas l'importance de l'Epu, la capacité qu'il a », a-t-il relevé, avant de citer quelques engagements pris par le gouvernement ivoirien dans l’amélioration des droits de l’homme.