Domiciliation et rapatriement des recettes d’exportation : La Côte d’Ivoire renforce son dispositif
Le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (Cnssre) organise un atelier d'information et de sensibilisation aux nouvelles dispositions règlementaires qui encadrent la domiciliation et le rapatriement des recettes d'exportation.
Cette rencontre qui réunira des autorités institutionnelles, administratives et monétaires, des organisations professionnelles et autres acteurs du secteur privé, se tiendra le 3 octobre 2024, à la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, à Abidjan-Plateau. Ce séminaire sera présidé par Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget.
La question du rapatriement des recettes d’exportation est une préoccupation majeure des autorités, au regard de son impact sur les réserves de change de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ainsi que sur la liquidité bancaire et le financement optimal de l’économie nationale.
Les réserves de change sont principalement alimentées par les devises issues des recettes d’exportation. L’intégralité de ces recettes est encaissée par les opérateurs économiques via le système bancaire, qui est ensuite tenu de céder 80% de ces devises à la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (Bceao).
Face au faible taux du rapatriement en Côte d'Ivoire qui était de 9,06% en 2013, les autorités ont mis en place, en 2014, un Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (Cnsrre). Ce Comité a pour principale mission de suivre le respect par les entreprises exportatrices et les intermédiaires agréés de leurs obligations en matière de domiciliation et de rapatriement des recettes d’exportation.
Les actions menées par le comité ont permis de relever le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire qui est passé de 9,06% en 2013 à 74% en 2020, puis à 76,4% en 2023. Malgré ces progrès, le taux de rapatriement demeure en deçà du seuil réglementaire de 80%.
A l’issue de cet atelier, les acteurs devraient être suffisamment informés sur la composition et les missions du Cnsrre. Les opérateurs économiques auront une meilleure compréhension des principes et mesures fixés par les nouveaux textes réglementaires et les exportateurs mieux informés des mesures de restriction en vigueur.
En outre, les opérateurs économiques seront davantage informés sur l’utilisation et les fonctionnalités du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation sur le Guce.
Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique assure la présidence du Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.
La question du rapatriement des recettes d’exportation est une préoccupation majeure des autorités, au regard de son impact sur les réserves de change de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ainsi que sur la liquidité bancaire et le financement optimal de l’économie nationale.
Les réserves de change sont principalement alimentées par les devises issues des recettes d’exportation. L’intégralité de ces recettes est encaissée par les opérateurs économiques via le système bancaire, qui est ensuite tenu de céder 80% de ces devises à la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (Bceao).
Face au faible taux du rapatriement en Côte d'Ivoire qui était de 9,06% en 2013, les autorités ont mis en place, en 2014, un Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (Cnsrre). Ce Comité a pour principale mission de suivre le respect par les entreprises exportatrices et les intermédiaires agréés de leurs obligations en matière de domiciliation et de rapatriement des recettes d’exportation.
Les actions menées par le comité ont permis de relever le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire qui est passé de 9,06% en 2013 à 74% en 2020, puis à 76,4% en 2023. Malgré ces progrès, le taux de rapatriement demeure en deçà du seuil réglementaire de 80%.
A l’issue de cet atelier, les acteurs devraient être suffisamment informés sur la composition et les missions du Cnsrre. Les opérateurs économiques auront une meilleure compréhension des principes et mesures fixés par les nouveaux textes réglementaires et les exportateurs mieux informés des mesures de restriction en vigueur.
En outre, les opérateurs économiques seront davantage informés sur l’utilisation et les fonctionnalités du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation sur le Guce.
Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique assure la présidence du Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.