JNCC 2024/Yves Koné : « Le travail des producteurs de Côte d’Ivoire n’est pas assez valorisé »

Fort de cela, il croit que les producteurs ivoiriens méritent d’être logés à meilleure enseigne. D’où le thème interpellateur : « Pas de producteurs, pas de cacao ! » qui met en lumière le rôle essentiel et trop souvent minimisé des producteurs de cacao, les véritables artisans de la richesse de notre pays.
Dans cette perspective, le Dg du Conseil café-cacao a salué la profonde réforme structurelle de la filière entreprise par le président Alassane Ouattara depuis 2011 avec, en ligne de mire, l’amélioration des conditions de vie des producteurs.
Selon lui, ces réformes ont permis de mettre en exergue, entre autres, les innovations dans la production du cacao et les enjeux liés à la durabilité ; la transformation du cacao et les opportunités économiques pour les producteurs ; la valorisation des produits dérivés du cacao et la promotion du chocolat produit en Côte d’Ivoire et la digitalisation et l’innovation dans la filière cacao. Sans oublier, dans le cadre de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana, l’instauration du mécanisme du Différentiel de revenu décent (Drd) ; l’adoption de la Norme Ars 1000 pour le cacao durable.
C’est pourquoi, il a vivement remercié le président de la République ainsi que le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture grâce à qui le monde paysan bénéficie d’un prix garanti qui stabilise ce secteur face aux chocs du marché international.

Le Conseil café-cacao a profité de la cérémonie d’ouverture pour récompenser plusieurs producteurs et coopératives qui se sont illustrés par la qualité de leurs produits. Ainsi, les récipiendaires sont repartis les uns, avec des camions de 5t, les autres avec des tricycles et des trophées.
La grande innovation de l’édition 2024 est le fashion show qui a permis de conjuguer le savoir-faire des créateurs de modes et des chocolatiers ivoiriens. Au menu de ces trois journées, des échanges autour de thèmes tels que : « Comment valoriser véritablement le rôle des producteurs dans cette chaîne d’approvisionnement si complexe ? », « Comment faire entendre leur voix au regard de leur inestimable contribution ? »
« A travers ces thèmes, nous voulons réaffirmer notre détermination à construire une filière cacao plus juste, plus durable et plus profitable pour tous », a conclu Yves Koné Brahima.