Au Sénégal, l'opposition claque la porte d'une réunion sur les futures législatives

Des électeurs choisissent des bulletins de vote avant de voter lors des élections législatives sénégalaises, le 30 juillet 2017 à Dakar.(Image d'illustration) © Seyllou / AFP
Des électeurs choisissent des bulletins de vote avant de voter lors des élections législatives sénégalaises, le 30 juillet 2017 à Dakar.(Image d'illustration) © Seyllou / AFP
Des électeurs choisissent des bulletins de vote avant de voter lors des élections législatives sénégalaises, le 30 juillet 2017 à Dakar.(Image d'illustration) © Seyllou / AFP

Au Sénégal, l'opposition claque la porte d'une réunion sur les futures législatives

Par (RFI)
Le 22/09/24 à 06:31
modifié 22/09/24 à 06:42
Au Sénégal, à moins de deux mois des élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre, le calendrier s’accélère. Ce samedi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a convié les acteurs du processus électoral à une rencontre. Quelque 123 formations politiques ont participé aux échanges, mais les principaux représentants de l’opposition ne sont pas restés.

À peine quelques minutes après l’arrivée du ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, les échanges se sont tendus lors de la réunion à propos des futures législatives.

Les membres de l’Atel, l’Alliance pour la transparence des élections, une nouvelle plateforme de l’opposition qui regroupe une centaine de partis et mouvements politiques, réclament l’annulation des dispositions déjà prises pour le prochain scrutin. Une fin de non-recevoir affichée par le ministre a entraîné leur départ de la réunion. « D’habitude, nous discutions et on pouvait avoir des divergences, mais nous trouvions des consensus. Comme une espèce de ruse, ils ont essayé de fixer les dates et prendre les dispositions et après nous appeler à "une concertation" », reproche Oumar Sarr, porte-parole de l’Atel.

Une démarche critiquée par le Dr Ibrahima Mbow, président de l’Union citoyenne Bunt-Bi et membre de la coalition présidentielle : « C’était un jeu, ils avaient prévu de partir d’ailleurs, on l’a vu : quand on demande à un ministre de remettre en cause un décret présidentiel, ce n’est même pas sérieux. C’était de l’enfantillage, mais vous l’avez vu, le Sénégal avance quoiqu'il en coûte parce que ce sont les populations qui veulent que le pays avance. ». Lire la suite...

Par (RFI)
Le 22/09/24 à 06:31
modifié 22/09/24 à 06:42