Normes et réglementations : Les applicateurs phytosanitaires ivoiriens renforcent leurs capacités

Les applicateurs phytosanitaires ont tous pris l’engagement de donner un nouveau visage à leur secteur d’activité. (Franck YEO)
Les applicateurs phytosanitaires ont tous pris l’engagement de donner un nouveau visage à leur secteur d’activité. (Franck YEO)
Les applicateurs phytosanitaires ont tous pris l’engagement de donner un nouveau visage à leur secteur d’activité. (Franck YEO)

Normes et réglementations : Les applicateurs phytosanitaires ivoiriens renforcent leurs capacités

Le 20/09/24 à 18:46
modifié 21/09/24 à 15:17
L’Association des applicateurs professionnels de Côte d’Ivoire (App-ci) a organisé le vendredi 20 septembre 2024, à Abidjan -Marcory, un atelier de formation professionnelle sur les « Normes et réglementations dans le domaine d’application phytosanitaire ». L’objectif pour cette association est de renforcer les capacités de ses membres. Il était question donc de passer en revue les normes internationales et la réglementation phytosanitaires nationale pour une meilleure pratique de cette profession en Côte d’Ivoire.

L’ingénieur agronome spécialiste de la protection des végétaux, Bah Boni, intervenant sur la ‘ « législation phytosanitaire en Côte d’Ivoire » a d’abord défini ce qu’est l’applicateur phytosanitaire selon la législation. En effet, dit-il, c’est une personne physique ou morale qui propose des services à un tiers pour l’application de sa plantation. Il peut également traiter des moyens de transport des bateaux, des véhicules, des domiciles.

Pour exercer ce métier il faut avoir un agréement octroyé à l’issue d’un dossier évalué par le comité pesticide de Côte d’ivoire et qui est présidé par le ministère d’Etat, ministère de l’agriculture et des productions vivrières.

Selon lui, la législation vient garantir les échanges internationaux des produits agricoles, des végétaux et des produits d’origine végétale de qualité ; empêcher la dissémination des ravageurs et des maladies des plantes d’un pays à un autre et d’assurer la santé végétale, humaine, animale et préserver l’environnement. C’est pourquoi, le transport des pesticides destinés à la commercialisation doit s’effectuer dans des conditions telles soit éliminé tout risque de contamination. Ainsi, après toute application de pesticides, les emballages vides sont rendus inaptes à tout usage et les reliquats des pesticides doivent être détruits avec toutes les précautions d’usage.

Par ailleurs, toute infraction entraîne la fermeture de l’établissement ou la saisie des véhicules concernés sans préjudice des autres sanctions administratives et de poursuites civiles et pénales prévues par la réglementation en vigueur.

Pour sa part, le président de l’App-ci, Zava M. Fanny a félicité tous ceux qui ont participé à cette formation. « Durant cette demi-journée, nous avons eu l’opportunité d’explorer en profondeur les normes essentielles et les réglementations cruciales qui régissent notre secteur. Nous avons discuté des meilleures pratiques, des exigences légales et les défis auxquels nous sommes confrontés, tout en mettant l’accent sur l’importance de la sécurité, de la conformité et de l’impact environnemental », a expliqué M. Fanny.

Pour lui, cette formation est un tremplin vers une meilleure pratique professionnelle et une conscience accrue des enjeux phytosanitaires. « Ce que nous avons appris aujourd’hui doit maintenant se traduire en actions concrètes sur le terrain. Il est de notre responsabilité collective de mettre en œuvre ces connaissances pour garantir la sécurité des produits que nous utilisons, de protéger notre environnement et assurer le bien-être de nos communautés », a conseillé le président de l’app-ci. « Je vous encourage tous à continuer à échanger, à partager vos expériences, et à rester informés des évolutions réglementaires dans notre domaine. Le dialogue et la coopération sont les clés pour avancer ensemble vers des pratiques plus sûres et plus efficaces », a-t-il insisté.



Le 20/09/24 à 18:46
modifié 21/09/24 à 15:17